7 Works
Les divisions socioprofessionnelles en mouvement d’une métropole attractive (2/2). Une approche par les typologies de quartier
Jean Rivière & Christophe Batardy
Les travaux portant sur la division sociale de l’espace sont souvent marqués par une faible profondeur historique, mais ils permettent cependant de connaître l’état, à un instant T, de l’inégale répartition des groupes socioprofessionnels dans les mondes urbains. Alors que les « fractures géographiques » de la société française sont souvent évoquées dans le débat public sur un mode sensationnaliste, cette planche propose une analyse de l’évolution des divisions socioprofessionnelles de l’aire urbaine nantaise sur...
Les déchets nantais : exportations et flux cachés du métabolisme urbain
Jean-Baptiste Bahers, Christophe Batardy & Frédéric Barbe
À l’heure où la production de déchets et leur recyclage deviennent une préoccupation de plus en plus importante, quel bilan faire à ce sujet à l’échelle d’un·e habitant·e de la Métropole ? Au-delà des déchets ménagers, cette planche s’intéresse à l’exportation de toutes les catégories de déchets, et à l’empreinte matérielle de la consommation de biens. Si le cas nantais ne fait pas figure d’exception en France, il est révélateur des fausses croyances concernant la...
Embourgeoisement et/ou gentrification de l’espace nantais, de quoi parle-t-on ?
Jean Rivière & Christophe Batardy
À Nantes comme dans la plupart des métropoles attractives, l’embourgeoisement ou la gentrification de l’espace urbain sont de plus en plus évoqués dans le débat public local, tout comme leurs effets en matière d’exclusion des classes populaires à mesure que les prix de l’immobilier augmentent. Dans le prolongement de la lecture évolutive des divisions socioprofessionnelles dans l’aire urbaine, cette planche revient plus en détail sur les quartiers qui connaissent différents types d’embourgeoisement, afin de bien...
Les classes populaires de la métropole nantaise : un groupe social central, une géographie résidentielle doublement périphérique
Nicolas Raimbault & Christophe Batardy
Dans les discours médiatiques et le débat public, les métropoles sont couramment décrites comme l’espace des classes supérieures. Pourtant, les classes populaires qui regroupent les ouvrier·e·s et les employé·e·s, soit près de 13 millions d’actifs en 2017 en France, un nombre globalement stable depuis 1982, représentent encore aujourd’hui la moitié de la population des métropoles françaises. Avec 45 % de sa population appartenant aux classes populaires, l’aire urbaine nantaise ne déroge pas à la règle....
Les divisions socioprofessionnelles en mouvement d’une métropole attractive (1/2). Une approche par les indices de ségrégation
François Madoré & Christophe Batardy
Les travaux portant sur la division sociale de l’espace sont souvent marqués par une faible profondeur historique, mais ils permettent cependant de connaître l’état, à un instant T, de l’inégale répartition des groupes socioprofessionnels dans les mondes urbains. Alors que les « fractures géographiques » de la société française sont souvent évoquées dans le débat public sur un mode sensationnaliste, cette planche propose une analyse de l’évolution des divisions socioprofessionnelles de l’aire urbaine nantaise sur...
Risques et traces industriels dans la ville
Jean-Baptiste Bahers, Christophe Batardy & Cécile Le Guern
L’incendie de l’usine SEVESO Lubrizol à Rouen en 2019 est venu rappeler qu’une catastrophe industrielle est toujours possible dans les métropoles, malgré la tertiarisation de leur économie. Celle de Nantes, où sont localisés huit sites SEVESO et 211 installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), n’échappe pas à ce risque. Par ailleurs, les anciens sites industriels nécessitent toujours une attention particulière, notamment à l’occasion de tout nouveau projet d’aménagement en raison des pollutions des...
Les dynamiques résidentielles des classes populaires au sein de la métropole nantaise : logiques de ségrégation et situations de mixité
Nicolas Raimbault, Jean Rivière & Christophe Batardy
En 2017, les classes populaires rassemblent 45 % de la population de la métropole nantaise. Malgré leur nombre, elles tendent à être de moins en moins visibles dans bien des espaces de la métropole. Entre éviction du centre de la métropole, paupérisation des quartiers de logements sociaux et périurbanisation de plus en plus marquée, les classes populaires connaissent des dynamiques résidentielles contrastées.